Alexandra
Vassilikian Painter
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Alexandra
Vassilikian - artiste
française contemporaine d’origine
arméno-
allemande, née en 1946 à Bucarest (Roumanie).
Dans son oeuvre - peinture, dessin, pastel, photographies
retravaillées s’organisant en cycles
thématiques et fruit d'un travail sur motif unique pendant
de longs laps de temps - elle tente de représenter
le va et
vient entre la réalité objective, son propre
subconscient et la transcendance du sujet.
"Peintre surtout, et photographe quand même. Arménienne sûrement, Roumaine non plus, Française en conséquence. Née à Bucarest, Vassilikian arrive en France en 1985 où elle obtient l'asile politique, puis la citoyenneté, après un crochet de cinq années à Lisbonne, à l'invitation de la Fondation Calouste Gulbenkian".* Jean-Philippe Domecq – écrivain et critique d'art. Déjà.
Si on ajoute à cela, les années
passées à Londres, à l'invitation du
British Council, le fait qu'à l'heure actuelle, elle partage
sa vie entre la France et l'Allemagne, en passant par de longs voyages
nomades à travers l'Europe….sans oublier les 27
déménagements auxquels elle a survécu,
on pourrait dire, sans trop se tromper, que cette personne est une
déracinée innée. En 2005, le travail sur le motif a lieu sur le rythme, imposé, d'un dessin par semaine, Il en résulte une série de 20 papiers grand format (150 x 100 cm.). Devant la feuille blanche, l'intention est, justement, de ne pas en avoir. Tout simplement dessiner, encore et toujours, ce modèle unique aux changements à peine perceptibles, en laissant venir ce qui veut bien venir. La souche, son empreinte mentale plutôt, tel un test de Rorschach inversé, devient, à travers un processus de procuration - identification, le portrait de l'artiste. Plus récemment, elle accorde une place de plus en plus importante à la photographie argentique en noir et blanc retravaillée à travers des techniques mixtes - un recherche trans frontalière où l'objectivité, supposée être l'apanage de la photographie, est confrontée à la subjectivité inhérente à la picturalité. En témoignent les séries "Autour d'une souche" 2006/2007/2008/2009 dont le pricipe est le suivant : une fois par an, en une séance unique de prise de vue, objectif de l’appareil toujours à la même hauteur, elle trace, en prenant une photo tous les trois pas, un cercle d'un rayon de 6 mètres autour de la souche. Les images qui en résultent, tels les éléments constitutifs d’un hologramme, sont destinées à reconstituer le sujet grâce la superposition de leurs résidus rétiniens dans le regard du spectateur. Télécharger son CV au Format PDF * Citation in Un coin du monde. Ed. Isoète |